Colloque de biologie 2020

LE COLLOQUE EST REPORTÉ EN SEPTEMBRE

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C’est avec grand plaisir que nous vous invitons à la 11e édition du Colloque du Département de Biologie, qui aura lieu du 17 au 19 mars 2020, à la salle 1168 du Pavillon d’Optique-Photonique de l’Université Laval.

Ouvert à tous les étudiants de 1e, 2e et 3e cycle et à tous les intéressés de la biologie, ce colloque est l'occasion pour vous de venir découvrir les résultats des recherches entreprises au sein du département. En effet, cet événement vous permettra de connaître les résultats de travaux de recherche effectués par des étudiants de 1er cycle par le biais d’affiches ainsi que des étudiants de 2e et 3e cycle de biologie par le biais de présentations orales. Les thèmes abordés sont issus de divers domaines en biologie : génomique et biologie moléculaire, conservation des habitats et des espèces, écologie continentale, océanographie, biologie animale et végétale, etc.


De plus, nous aurons l’honneur d’accueillir cinq conférenciers invités qui viendront présenter les avancées de leurs recherches, et ce, dans des domaines variés.

Dickson Despommier : "Science is not a belief system"

Dickson DespommierNé en Nouvelle-Orléans, Dickson Despommier a grandi dans le New Jersey. Après avoir obtenu son baccalauréat à Fairleigh Dickinson University, et sa maîtrise à Columbia University, il a finalement effectué son doctorat à l’université Notre-Dame (Indiana). Il a ensuite passé 3 ans en tant que chercheur invité à l’Université Rockefeller. C’est en 2009 que Dickson Despommier prend sa retraite de Columbia University.

Le professeur Despommiers a passé 28 ans de sa carrière à travailler sur un parasite, Trichinella spiralis. Récemment, il plaide pour la réinvention des villes — l’agriculture verticale est au centre de sa volonté pour un monde plus durable. Il est d’ailleurs membre de plusieurs podcasts que nous vous invitons à écouter : This Week in Virology, This Week in Parasitism et Urban Agriculture. Il est également cofondateur de Parasites Without Borders (http://www.parasiteswithoutborders.com).


Geneviève Parent : "Décoder les génomes pour améliorer la gestion des forêts et des pêches"

Geneviève ParentAprès avoir obtenu son baccalauréat à l'université de McGill, et sa maîtrise à l'UQAR/ISMER, elle a finalement effectué son doctorat à l’université Laval et son postdoctorat conjointement avec l'université d'Oxford. Geneviève Parent a ensuite continué en tant que chercheuse en génomique à l'Institut Maurice-Lamontagne, Pêches et Océans Canada.

Dans l’ensemble, Geneviève Parent cherche à déterminer les facteurs influençant la structure des populations d’espèces marines. Elle travaille sur différentes espèces, notamment la morue, le sébaste, la mactre, les copépodes, les bélugas et la crevette nordique. En utilisant la transcriptomique, elle cherche à comprendre les effets de la température et du pH chez différentes espèces afin de mieux prédire l’impact des changements climatiques. Finalement, Geneviève Parent cherche à améliorer la caractérisation de la diversité marine en produisant des séquences génétiques références pour plusieurs espèces marines méconnues. Pour y parvenir, elle travaille avec une équipe experte en taxonomie à l’Institut Maurice-Lamontagne ainsi que des étudiants du baccalauréat en biologie de l’Université Laval (dans leurs cours de biologie moléculaire !).


Carlos Gaymer : "Marine conservation in Chile: Advances, Challenges and Opportunities"

Carlos GaymerCarlos Gaymer est Professeur associé à l’Universidad Católica del Norte (Chili), et Directeur du «Millennium Nucleus of Ecology and Sustainable Management of Oceanic Islands (ESMOI)», un centre ayant comme objectif de fournir l’information scientifique nécessaire à la conservation des écosystèmes marins associés aux monts sous-marins et aux îles océaniques du Chili. Ecologiste marin spécialisé en conservation des milieux marins, il étudie principalement les fondements scientifiques pour établir les Aires Marines Protégées et assurer leurs implantations. Il plaide pour une approche basée sur l’inclusion des communautés locales en agissant comme conseiller permanent dans le processus de prise de décisions.

De plus, il détient le rôle de coordonnateur régional du Pacifique Sud-Est de la « World Commission on Protected Areas of IUCN », fait partie de l’équipe de plannification du « Big Ocean Network », et est membre du « ICUN Large Scale MPA Task Force ». Dans les dernières années, ses recherches se sont concentrées sur les 4 systèmes d’îles océaniques du Chili (Juan Férnandez, Rapa Nui, Salas y Gómez et Desventuradas). Avec les membres de son laboratoire, ils ont travaillé sur les premières fondations standardisées pour Rapa Nui, Salas y Gómez, Desventuradas et Juan Férnandez, et ont aidé à générer la littérature scientifique pour la création de toutes les Grandes Aires Protégées autour les îles océaniques du Chili.


Louis Bernier : "Grâce à la pathogénomique, le champignon qui tue nos ormes livre ses secrets "

Louis BernierLouis Bernier est professeur titulaire à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Il est membre de l’Institut de Biologie Intégrative et des Systèmes (IBIS) et a codirigé pendant 9 ans le Centre d’Étude de la Forêt (CEF), le plus grand centre de recherche voué à l’étude de la biologie et de l’écologie des écosystèmes forestiers au Canada.

Pendant ses études de 1er cycle, Louis Bernier a découvert le monde merveilleux des champignons ectomycorhiziens dont l’association symbiotique avec les racines des arbres permet à ces derniers de coloniser avec succès des sites pourtant peu fertiles. Ce sont cependant les champignons pathogènes qui accaparent désormais son attention, tout particulièrement l’Ophiostoma novo-ulmi. Cette espèce est responsable de la maladie hollandaise de l’orme, une pandémie dévastatrice qui a fait dire à certains que des essences telles l’orme d’Amérique étaient vouées à l’extinction à court terme. Afin de contribuer à ce qu’un tel scénario catastrophe ne se produise pas, Louis Bernier et son équipe utilisent diverses approches de génomique pour mieux comprendre les bases moléculaires de la pathogénie et de la fitness chez l’Ophiostoma novo-ulmi.

*Une photo pas très forestier ou mycologique comme contexte, mais elle lui rappelle sa dernière année sabbatique (passée à travailler en génétique des champignons) !


Sandra Hamel : "La variance, l’incertitude et la quantification des processus éco-évolutifs"

Sandra HamelAprès avoir obtenu un doctorat en biologie à l’Université Laval en 2008, Sandra Hamel entreprend un post-doctorat en écologie statistique à UiT The Arctic University of Norway, à Tromsø en Norvège. Elle travaille par la suite comme chercheure associée en écologie statistique à UiT. Entre autres, elle fonde une école doctorale multidisciplinaire qui vise à intégrer le suivi environnemental, la recherche et la gestion, et ce en encourageant l’excellence des plans d’étude et la pertinence des méthodes analytiques afin de mieux comprendre les changements environnementaux causés par le réchauffement climatique et leurs impacts sur notre société. En 2018, Sandra Hamel devient professeure agrégée à UiT, juste avant de rejoindre l’équipe de l’Université Laval en juin dernier.

Au fil de ces années, Sandra Hamel a développé divers champs d’expertises, dont la quantification des processus écologiques et le développement de méthodes analytiques appliquées à l’écologie, en particulier celles liées à la dynamique des populations, à la théorie sur les composantes biodémographiques, à l’hétérogénéité individuelle, aux interactions interspécifiques, à la variabilité environnementale, à la gestion et à la conservation de la faune et à l’analyse des connaissances autochtones.


Événements de nos commanditaires

Congrès de l'ACFAS - 4 au 8 mai 2020

Congrès ACFASLe congrès annuel de l’Acfas est le plus important rassemblement multidisciplinaire du savoir et de la recherche de la francophonie. Il accueille des milliers de chercheur-se-s et d’utilisateur-rice-s de la recherche provenant d’une trentaine de pays.

Le congrès se tiendra cette année à l'Université Sherbrooke et à l'Université Bishop's. Cliquez ICI pour en savoir plus.



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